23 Oct Emeutes : le monde de l’urbanisme est bien silencieux
Émeutes: le monde de l’urbanisme est bien silencieux.
À quoi s’ajoutent en effet de miroir les décisions du centre qui empêchent certains projets en périphérie (fallait-il poser la Seine musicale à Boulogne ou à Sarcelles ?) et les propos invraisemblables parfois jetés par des représentants du centre (‘avec les JOP nous allons civiliser la banlieue’ m’a un dit un jour un membre du cabinet de la maire de Paris). Oui il y a des territoires dominants et d’autres dominés !
Et c’est pour modifier ce rapport que nous urbanistes devons et pouvons agir: un meilleur équilibre des fonctions, des services, de la production des richesses, une meilleure répartition des ressources fiscales. En un mot faire compter tous les territoires, valoriser leurs fonctions, reconnaître à chacun une place dans l’ensemble, C’était l’esprit originel du Grand Paris !
Les analyses sur les causes des émeutes ont été nombreuses ces dernières semaines : pauvreté, absence de repères, éducation, école, intégration, retrait de l’Etat, sans oublier les manipulations…